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Carte scolaire Corrèze : huit fermetures de classes, une ouverture et la brigade de remplacement ren


Un RPi concentré entre les communes de Camps-Saint-Mathurin et Mercœur, sera installé à Mercœur.? © photo d’illustration : agnès gaudin

La grande nouveauté de la rentrée 2017 dans le 1er degré : trois conventions ruralité seront signées. Autrement dit, il n'y aura pas de suppressions de postes en Corrèze.

On a connu des annonces de rentrées scolaires beaucoup plus agitées…. Vendredi, à Tulle, le directeur académique des services de l'éducation nationale (DASEN) Mathieu Sieye a décliné les principales mesures de la carte scolaire 2017-2018 dans le 1er degré.

Avec, tout d'abord, le rappel d'un contexte démographique défavorable. Après 263 élèves de moins en 2015 et 472 en 2016, selon les prévisions de 2017, le département en perdra 271. Pourtant, la Corrèze ne rendra aucun poste à la rentrée prochaine.

« Cette situation est assez rare, ce qui nous donne une opportunité de faire du qualitatif, mais également d'abonder la brigade de remplacement. Par ailleurs, à chaque fois qu'une convention ruralité est signée, on met aussi les moyens supplémentaires derrière », explique le DASEN.

Un an de discussions

Justement, la grande nouveauté de cette rentrée : après un an de discussions, parfois intenses, entre la préfecture, l'inspection académique et l'association des maires, trois conventions ruralité seront signées dans les jours à venir.

Elles concernent les communes de Goulles et de Sexcles (le RPI concentré de 2 classes sera installé sur Goulles), Camps-Saint-Mathurin et Mercœur (le RPI concentré de 2 classes fonctionnera à Mercœur) et Sarroux et Saint-Julien-près-Bort (le RPI concentré de 3 classes sera installé à Saint-Julien). À chaque fois, un demi-poste d'enseignant sera créé pour une période de 3 ans.

Un autre élément important : la Dotation d'équipement de territoires ruraux sera majorée de 16 % par l'État, aussi bien pour la commune qui perd l'école et souhaite rénover le bâtiment pour un autre usage, comme pour celle qui accueille le RPI et doit faire des travaux pour un meilleur accueil des élèves. Les personnels des écoles qui ferment seront, quant à eux, réemployés.

Un RPI n'a pas abouti

« Le principe de base de convention ruralité était d'avoir le consensus, sur la base d'un diagnostic, celui de la baisse démographique » rappelle Mathieu Sieye.

Dans le même cadre, d'autres négociations ont été engagées, mais, n'ont pas abouti. « Par exemple, pour le projet d'un RPI concentré entre Davignac, Maussac et Combressol, on n'a pas pu convaincre le maire de Davignac », raconte le DASEN. Mathieu Sieye prévient « Il reste environ un mois encore aux communes pour se décider. Après, il sera trop tard. »

Huit fermetures

Quant à la carte scolaire 2017, sur 845 classes corréziennes en 2016, elle prévoit 8 fermetures de classes et une ouverture. « À chaque fois qu'une fermeture est décidée, on reste en dessous de 24 élèves par classe, » insiste le DASEN. Tous les moyens ainsi dégagés partiront pour renforcer la brigade départementale de remplacement. »

Les fermetures concernent les écoles de Lissac-sur-Couze (l'école primaire passe de 3 à 2 classes), Objat (l'école élémentaire, de 10 à 9 classes), Cosnac (l'école élémentaire, de 8 à 7 classes), l'école maternelle Louis-Pons Brive (de 6 à 5 classes), Arnac-Pompadour (l'école élémentaire, de 5 à 4 classes). À Bugeat, l'école primaire passe de 4 à 3 classes et à Égletons, l'école maternelle des Combes aura 5 classes en 2017 au lieu de 6 en 2016.

Une classe ULIS à Allassac

Une ouverture est également prévue, celle d'une classe ULIS pour les élèves en situation de handicap à Allassac. « On sait déjà qu'elle sera remplie, le besoin est réel », commente Mathieu Sieye.

Par ailleurs, une professeure formatrice de Saint-Clément sera déchargée à mi-temps et sera donc remplacée, alors qu'à Jugeals-Nazareth, un mi-temps mis en place provisoirement pour la rentrée 2016 sera transformé en un temps complet et pérennisé, au même titre qu'un temps complet à l'école de Noailles. « On mettra aussi en place un enseignant référent pour les langues vivantes (0,5 poste) », conclut le DASEN.

Dragan Pérovic

Dragan Pérovic

 
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